Paradis

Bordé par les Galgalards et la Mer des confins, Atravan est un continent où règne une tranquille sérénité. Partagé entre prairie verdoyante et plateau rocheux, c'est un endroit des plus magnifiques, balayé par un vent doux. Dans ses immenses landes, aux fleurs uniques, s'élève un arbre séculaire, d'une immensité sans pareille. Ce végétal colossal sert de champs de repos aux dragons.

Longés par les Farrams, l'Empyrée voit la mânes des hommes contraint de rester à jamais dans son berceau. En effet, les montagnes les repoussent. Malgré cette claustration, jamais les âmes jugées dignes d'accéder au Paradis n'émirent de plainte. En effet, outre leur dernière demeure, ils ont accès, pour les plus aventureux, aux val plaintif et à la mer de nuages, trois lieux qui suscitent merveilles et imagination.

Le monde divin est pur comme la neige à peine tombée sur le sol. Tout y est blanc. Pas une une couleur ne déteint sur cet univers ivoirien, où se dressent des arbres en cristal. Pas un son ne s'entend dans ce royaume comme si, tout doit être silence. Au centre de ce terrain inviolé, jaillit l'immense palais du Seigneur. Assit sur son trône, il laisse son pouvoir englober toute la surface de son domaine, quasi hors d'atteinte.

D'immenses îlots et îles flottants projettent leur ombre sur l'Océan d'Embolis alors que des centaines, des milliers d'anges entrent et sortent d'Agharta, leur cité céleste, pour répondre aux besoins du Paradis et des Archanges. Dans les airs, jouxtant la bibliothèque mystique, sur un tertre de roche, s'élève la très redoutée prison des justes.

Uranis voit son être divisé en trois grandes zones : le bois d'Aspios, le Jardin d'Eden et la Plaine électrique. Si le premier est un berceau de vie luxuriant, le troisième, bordé par les Camhaards, accueillent une faune timide. Après la frontière boisée, le deuxième se montre, magnifique, ravissant, terre édénique. C'était jadis la demeure des premiers hommes avant qu'ils ne chutent sur Terre.